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Edouard Baer est de ces rares comédiens à la voix, au phrasé, au verbe si singuliers, clairs et graves à la fois. Le vôtre… Théâtre dans le théâtre, illusion dans l’illusion, dédoublement et jeux de miroirs : que fuit donc réellement ce cabot raté qui cite avec passion et nonchalance conjuguées Camus et Thomas Bernhard, Bukowski et Napoléon, Romain Gary et… Malraux ? La grâce… Sans doute cette légèreté sacrée qui soudain fait rayonner — et se retrouver, se réconcilier avec l’impossible soi — est-elle le but de tout artiste. A la réserve près que ce one man show ne vous emporte pas. Je trouve qu'on dit beaucoup que les mots mentent, que les mots trahissent, que les mots font du mal... les mots ne mentent pas forcément, Réouverture des théâtres, visite dans les Ehpad : une nouvelle étape du déconfinement, Le spectacle vivant réclame son déconfinement et la fin des mesures de distanciations, Marcel Maréchal, comédien, metteur en scène et fondateur de La Criée à Marseille, est mort, Marcel Maréchal (1937-2020) : “C’est formidable d’aller au contact des gens dans les endroits les plus reculés !”, VIDEO. Le type est frappé par la grâce, c'est ce qu'on espère toujours quand on fait ce métier. Jusqu’au 15 juin, Théâtre Antoine, Paris 10e. Podcast : dans la police, le petit business de “l’outrage à agent”, Sur France Culture, hommage théâtral à Anna Politkovskaïa, mémoire de la Tchétchénie, BD : Lucas Harari convoque Hitchcock et David Lynch dans “La Dernière Rose de l’été”, Laurent Petitmangin, auteur de “Ce qu’il faut de nuit” : un cadre d’Air France déploie ses ailes, Les “Dix petits nègres” ont changé de titre : “À quoi cela rime-t-il de modifier des œuvres du passé ?”. Mise en scène Edouard Baer, avec la collaboration d’Isabelle Nanty. Jusqu’au 15 juin, Théâtre Antoine, Paris 10e. Mise en scène Edouard Baer, avec la collaboration d’Isabelle Nanty. Les Elucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce. Christian Petzold, réalisateur d’“Ondine”, aime ressusciter les fantômes, Sur Netflix, “Ode à Latasha” célèbre la mémoire d’une adolescente victime de l’Amérique raciste, “De beaux lendemains” sur Prime Video : le meilleur film d’Atom Egoyan, d’après le roman de Russell Banks, Vous aimez “Laëtitia” ? Edouard Baer sera sur la scène du Théâtre Antoine à partir du 18 avril dans la pièce "Les élucabrations d'un homme soudain frappé par la grâce". Edouard Baer aussi. Les procédés utilisés par Baer sont assez répétitifs et repérables : phrases rarement terminées, bégaiements fréquents constituent une marque de fabrique qui peut lasser et agacer. Son spectacle autour des abîmes du jeu et des cauchemars de l’acteur — tel son dernier film, Ouvert la nuit — devrait changer chaque jour selon les humeurs et élucubrations de cet histrion « soudain frappé par la grâce », comme l’indique le titre du show-conférence. Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement. De plus, si la « grâce » qui donne son titre au spectacle consiste à présenter dans une paraphrase un peu sommaire de grands textes (voir plus haut) récités ensuite honnêtement, le terme sert d'alibi, et la promesse n'est pas vraiment honorée. Edouard Baer a de nombreux talents et il le démontre encore dans ce nouveau spectacle. On vous raconte l'histoire de Daniel Radcliffe. Y a-t-il vraiment une menace ? L'idée de la fuite d'une scène voisine est une trouvaille qui fonctionne bien et donne une dynamique plaisante au spectacle. Il quitte alors en courant le plateau pour venir se réfugier dans le théâtre d’à côté. ", l'autobiographie de Patrick Modiano proposée déjà au Théâtre Antoine. Lisez les Avis et Critiques sur Edouard Baer dans Les élucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce - Paris avec Edouard Baer, Jack Souvant mis en scéne par , Edouard Baer dans Les élucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce Dans le théâtre soudain un homme surgit, l'air en fuite. • Empruntant la travée principale, Édouard Baer vient s'installer sur une scène aménagée en intérieur de bistro... Il affirme s'être échappé d'une salle voisine, où, à la suite d'un trou de mémoire, il a abandonné public, attaché de presse, régisseur, au beau milieu de la tirade d'une pièce à laquelle il ne croyait plus. de l'auteur, lancé en tout début de spectacle : « On a fait le titre un peu vite, et la pièce aussi »...  Du Baer tout craché (crashé ? Dans “Les Elucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce”, le comédien émeut dans le rôle d’un acteur en fuite. ), en somme, dans son genre dandy désenchanté et dispersé. Valérie Dréville la possède. • Les aficionados d'Édouard Baer trouveront leur compte dans ces "élucubrations" ; les autres méditeront cet avertissement (involontaire ?) Mise en scène : Édouard Baer. A sa manière élégante et sarcastique, un rien cynique et désenchantée, plus Musset (ou Guitry) que Racine, Edouard Baer émeut aussi. Ce ne sont pourtant pas forcément les auteurs qu’il revendique dans ce quasi-monologue où il incarne — aux côtés d’un régisseur bouc émissaire (épatant Christophe Meynet) — un acteur en fuite, parce que paniqué par le regard apparemment agressif d’un spectateur. Ces Élucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce, qui rappellent à bien des égards ses spectacles antérieurs : La folle et véritable vie de Luigi Prizzotti (2006) et Looking for Mister Castang (2007). « On ne peut pas pousser un caddie à 16h00 et jouer Malraux à 20h30 », «  Il faut trouver des solutions à la Jésus : de l'amour... avec une mini-menace ! Il est encore temps. Proustien et modianesque. Il manque de souffle. Qui est à ses trousses ? Mis à jour le 15/04/2019 | 15:30publié le 15/04/2019 | 15:30. ». "C'est plus un happening qu'une pièce". “Les Trésors de France Musique” : quelle était la playlist idéale de Léo Ferré ? Alors Edouard Baer fait-il oeuvre de résistance? Baer propose un spectacle divertissant, et il est au rendez-vous pour ceux qui, conquis d'avance, apprécient sa dégaine désinvolte d'égaré chronique, sa voix et son timbre inimitables, son sens de l'improvisation calculée. De ces deux-là, un même art d’être là et pas là le rapproche, une aristocratie détachée. 1h20. Réservez vos billets pour Edouard Baer dans Les élucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce - Théâtre Antoine à Paris sur BilletRéduc Prix réduits jusqu'à la dernière minute Paiement Sécurisé Découvrez les autres séries et docs de Jean-Xavier de Lestrade, Sur Prime Video, la mystérieuse Mylène Farmer se dévoile (un peu), “Laëtitia”, sur France 2, “un film sur la vie, pas sur un fait divers”, Jeu vidéo pour enfants : “Super Mario 3D All-Stars”, un hommage au plus mythique des moustachus, Sélection TV enfants : à voir cette semaine, Claude Halmos : “Rendre un enfant autonome, c’est l’accompagner et soutenir son moral”, Paris : Gros Bao, le Big Mamma de la cuisine chinoise est une petite déception, Helena de Laurens en direct sur Instagram, une performance entre danse et cinéma, Aux Arques, dans le Lot, le sculpteur Ossip Zadkine trouva un écrin de paix et de solitude, Face au Covid-19, ces jeunes musiciens émergents qui déchantent, Billie Holiday Story (3/3) : la longue nuit de Lady Day, Billie Holiday Story (2/3) : poudre blanche et gardénias. Qui est à ses trousses ? Y a-t-il vraiment une menace ? Edouard Baer est depuis le 3 avril à l'affiche du film "La lutte des classes" avec Leïla Bekhti, "Les élucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce", Casanova, Bukowski, Thomas Bernhard, Romain Gary…. En dépit de quelques formules bien ciselées, de trouvailles, les Élucubrations d'un homme en état de grâce souffrent de la comparaison : les tunnels et les longueurs (alors que le spectacle ne dure qu'1h30) sont loin de valoir la tension, l'ingéniosité et la qualité verbales entretenues par le grand Raymond. pour les besoins du second volet de La révolution française (Robert Enrico), il tient en ce moment le haut de l'affiche : à ses Lumières dans la nuit sur France Inter viennent s'ajouter divers rôles dans des films récents assez réussis (Mademoiselle de Joncquières, La Lutte des classes). Elle se double d'une réflexion de fond intéressante sur la lâcheté et la défausse qui l'amènent à abandonner en cours de route un spectacle pour l'autre. On sait que le travail ne suffit pas. Les Elucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce. Les élucubrations d'Edouard Baer en état de grâce au Théâtre Antoine. Les Elucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce. Jeunes-vieux, deux générations dans la tempête, notre dossier spécial, Carola Rackete : “Ce ne sont pas les climatosceptiques qui nous empêchent d’avancer, mais les modérés”, Publié le 06/05/19 mis à jour le 15/07/20. • Les élucubrations de Baer forment un doux délire qui, porté par un système au point - mais assez limité - pourrait aussi bien durer trois ou cinq heures, voire plus encore, sans que cela ajoute quoi que ce soit. Avec : Edouard Baer et Jack Souvant Dans le théâtre soudain un homme surgit, l'air en fuite. Proposer des "élucubrations" expose Baer à des comparaisons pas toujours flatteuses avec celles de glorieux prédécesseurs : on pense moins au chanteur Antoine, qui en fit un immense succès, qu'à l'humoriste Raymond Devos, orfèvre du mots et des situations loufoques. Il fallait oser balancer ainsi sur scène, entre deux blagues moqueuses au régisseur et derrière un bar, le discours d’entrée au Panthéon des cendres de Jean Moulin. Pour Edouard Baer il s'agit donc d'un retour sur scène plus de deux ans après sa dernière reprise de "Un pedigree", l'autobiographie de Patrick Modiano proposée déjà au Théâtre Antoine. Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement. Dans son registre, évidemment. Est-ce une erreur d'aiguillage? Retrouvez le meilleur de Télérama avec nos quatre newsletters : La Quotidienne, Télérama Sortir Grand Paris, Télérama Soirée (abonné) et Télérama Week-end (abonné), “La Légende de Bornéo”, une pièce qui épingle le monde du travail, “John”, une pièce glaçante de Wajdi Mouawad sur le suicide d’un adolescent, Edouard Baer et sa bande débarquent sur France Inter. • Édouard Baer, né en 1966 dans un milieu parisien, aisé et cultivé, a plutôt emprunté la voie tracée par son grand-oncle, l'homme de lettres René Baer (1887-1962). Il y excelle en dandy blessé, délicieusement arrogant et cultivé. Dans ce moment suspendu où tout peut basculer, il se met à imaginer d'autres vies, d'autres destins, se rêve en Casanova, Bukowski, Thomas Bernhard, Romain Gary…. Comme imiter au téléphone l’ami Jean Rochefort ou le proche disparu Jean-Pierre Marielle. On attend quelque chose de plus, on ne sait pas d'où ça vient.". Il pourrait faire marche arrière, retourner à sa vie. document.addEventListener('lazyloadlight::ready',function(){FTVi.lazyLoadLight([FTVi.Conf.player.info],function(){var showAd=false;if(typeof utag!=='undefined'){var sourceCampagne=_.getPath(utag,'data.source_campagne');showAd=(sourceCampagne==='regie');} var Magnetoscope=window.magnetoscope;var player=new Magnetoscope(document.getElementById('player-video-id-5ee7e59cdc786'),{intro:false,origin:'franceinfo',showAd:showAd,autostart:false,preload:false,showTitle:false});player.load({src:'354be31e-a55a-4f3d-a94b-e206616ec367'});});}); Pour Edouard Baer c'est un exercice particulier : "C'est un exercice de doute. Edouard Baer: Les élucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce. Et une voix. Oui dit-il car les mots peuvent porter, peuvent galvaniser. Plus d'information sur les formats de texte, C'est intéressant mais n'est pas Claudel qui veut. 1h20. • Depuis ses débuts en 1992 comme animateur sur Radio Nova avec Ariel Wizman, il s'est essayé à de multiples activités artistiques, tour à tour et simultanément acteur, comédien, animateur, auteur, producteur et metteur en scène. Pour son retour sur les planches dans un seul en scène, Edouard Baer convoque de grands destins comme Buokowski, Casanova ou Romain Gary. Le Rochefort de Courage, fuyons !, le Brassens des Passantes et le Vian de Je voudrais pas crever sont aussi de la partie. Restauration du Grand Palais : tout ça pour ça ? Trente ans après sa première apparition sur les écrans (dans le rôle d'un pendu !) Ajoutons à cela qu'Édouard Baer ne cesse de se tripoter.... les cheveux, le visage, le cou, signe d'une fébrilité et d'un désarroi dont on ne sait plus trop à la fin s'ils sont ceux du personnage ou d'un comédien prisonnier et ignorant de ses tics d'expression. Edouard Baer l’a fait. En une petite phrase Edouard Baer résume l'esprit de son nouveau seul-en-scène : "Les élucabrations d'un homme soudain frappé par la grâce". C'est intéressant mais n'est pas Claudel qui veut. Avec "Les élucabrations d'un homme soudain frappé par la grâce", le comédien veut redonner confiance dans les mots : Je trouve qu'on dit beaucoup que les mots mentent, que les mots trahissent, que les mots font du mal... les mots ne mentent pas forcémentEdouard Baer. C'est pas le travail qui est récompensé. Un homme se retrouve soudain propulsé dans une salle de théâtre. • Dès lors, sans cesser de faire mine d'y retourner, et régulièrement relancé par les appels venus d'un vrai-faux téléphone, le comédien se livre à diverses élucubrations, mobilisant Malraux, Bukowski, Casanova, Camus, Thomas Bernhardt et Romain Gary.

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